Les cours de Claude Gimenès

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L’âge de la retraite venu, on peut se surprendre à rechercher, enfouis dans la mémoire, des souvenirs d’étudiants, de maîtres, de cours (aimés ou détestés).

Pourquoi ne pas revenir un temps à ce patrimoine, source de jeu­nesse !

Exhumer tous mes cours, pieusement conservés depuis un bon demi-siècle. Les rassembler, les mettre en forme, avec un certain recul et le labeur certain du neurone déshabitué.

Notes prises en amphi souvent bondé, éventuels polycopiés, extraits d’ouvrages en complément du cours magistral, parfois avec un autre éclairage pédagogique.

Des cours à retenir quasiment par cœur, la partie écrite des examens, le problème, se déroulant sans document, la partie orale portant sur le cours lui-même.

J’ai imaginé que d’autres que moi pouvaient être curieux de ce bazar scientifique.

Certains exercices gentillets et leurs solutions. Et dans le feu de cette étrange résurrection, quelques-uns de mes cours ou conférences, voire des synthèses d’auto-recyclage.

Le bénéfice de 15 années dans l’industrie (Thomson CSF, devenue Thalès), en matière de recherche et même d’enseignement (comme vacataire).

J.P. Vasseur avait accueilli l’universitaire que j’étais, en toute confiance, dans sa DR5 (direction de recherche n° 5), sur un domaine porteur toujours d’actualité.

A. Berroir, notre ingénieur conseil, avait été l’initiateur et le directeur de ma thèse de doctorat d’État. Vrai patron, très présent et agréable, il m’a tant appris.

La fin de mon parcours professionnel : l’enseignement supérieur des télécommunications. Riche d’ouverture et de diversité, le prolongement de ma première expérience de 3 années d’enseignant, au lycée Paul Bert d’Auxerre, en rapatrié d’Algérie.

Des souvenirs dans une atmosphère de recon­nais­sance envers Otto Keichker. Passionné et pédagogue, mon professeur de sciences physiques au lycée René Basset de Mostaganem, aura su m’intéresser à une matière devenue partie prenante de mes métiers, même celui de retraité.

Claude Gimenès

« La culture, c’est ce qui demeure dans l’homme, lorsqu’il a tout oublié. »

Émile Henriot (Notes et maximes)

 

« L’enseignement reçu dans l’enfance et dans l’ado­lescence, si exclusivement qu’il ait été consacré au développement de l’intelligence et l’acquisition des connaissances positives, n’a pas tout fait ; il s’en faut de beaucoup.

« Il a donné, en général, avec un premier dévelop­pement intellectuel, les rudiments de la science et de la littérature, les règles et les méthodes pour apprendre.

« C’est un instrument, forgé bien ou mal, utilisable en tous cas, et qui vaut seulement pour l’emploi qu’on sait en faire. Ne pas s’en servir, l’abandonner à la rouille et à la lente destruction, c’est gaspiller un bien chèrement payé ; c’est rayer de sa vie, comme dépensées en pure perte, plusieurs années de sa jeunesse.

« Il n’est donc pas permis d’arrêter à la fréquentation de l’école le développement de l’intelligence et la formation du savoir.

« Au moment où notre volonté a pris conscience d’elle-même, où nous pouvons apprendre sans autre maître que notre raison, le travail devient fructueux comme il ne le fut jamais. Les connaissances ainsi acquises sont celles que nous possédons vraiment.

« Nous pénétrons ce que nous n’avions fait qu’effleurer. Nous comprenons ce que nous nous étions contentés d’apprendre. Où nous n’avions vu que des mots, nous découvrons des pensées ; quand nous étions restés à la forme, nous allons au fond. »

Paul Doumer (Le livre de mes fils, 1927)

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