Dans l’Antiquité, à proximité de la ville turque de Magnesia, une pierre aux propriétés curieuses fut trouvée. Elle prit naturellement le nom de magnétite.
Il y a plus de mille ans, les Chinois découvraient la boussole : une aiguille de magnétite posée sur de une paille flottant sur de l’eau contenue dans une récipient gradué.
En 1752, Franklin découvrit la nature électrique de la foudre. À cette même époque, des marins faisaient état de phénomènes étranges : les orages perturbent les boussoles ; la foudre frappant un navire aimante tous les objets métalliques.
Franklin entrevit tout de suite le lien entre les phénomènes électriques et magnétiques. Toutefois, ce que l’on a appelé la théorie de l’électromagnétisme naquit avec Oersted (1820). On connaît son expérience du fil conducteur au-dessus d’une boussole : déviation de l’aiguille de la boussole en présence d’un courant (inversion de déviation avec inversion du sens
du courant) . Il observa de plus que la force qui dévie l’aiguille n’est pas radiale.
On sait qu’il existe deux sources possibles pour les champs magnétiques : d’une part, les courants électriques ; d’autre part, la matière aimantée. Plus spécifiquement, la magnétostatique s’attache à calculer les champs magnétiques lorsque les sources de ces champs sont connues. C’est l’étude du magnétisme dans les situations où le champ magnétique est indépendant du temps.