Que l’homme contemple donc la nature entière dans sa haute et pleine majesté, qu’il éloigne sa vue des objets bas qui l’environnent. [...]
Qu’un ciron lui offre dans la petitesse de son corps des parties incomparablement plus petites, des jambes avec des jointures, des veines dans ces jambes, du sang dans ces veines, des humeurs dans ce sang, des gouttes dans ces humeurs, des vapeurs dans ces gouttes ; que, divisant encore ces dernières choses, il épuise ses forces en ces conceptions, et que le dernier objet où il peut arriver soit maintenant celui de notre discours ; il pensera peut-être que c’est là l’extrême petitesse de la nature. Je veux lui faire voir là-dedans un abîme nouveau.
Je lui veux peindre non seulement l’univers visible, mais l’immensité qu’on peut concevoir de la nature, dans l’enceinte de ce raccourci d’atome.
Blaise Pascal (Pensées)
La naissance de la théorie moderne de la physique atomique remonte à la découverte des raies spectrales, suivie du modèle de l’atome de Bohr et de la théorie des quanta.
Ainsi, en ce qui concerne les atomes et leurs nuages d’électrons, denommés parfois cortèges électroniques, on obtenait une meilleure description via ce que l’on a appelé le modèle atomique orbital.
En toute rigueur, il faudrait parler de physique atomique et moléculaire, comme un tout, sachant que l’atome peut être considéré à l’état isolé ou bien lié à d’autres atomes.
De par l’usage, la physique atomique c’est plutôt l’étude de l’atome célibataire :
- ses niveaux d’énergie, liés aux mouvements internes ;
- ses fonctions d’ondes, liées à sa forme (orbitales) ;
- ses interactions avec des champs extérieurs,
- champs magnétiques ou électriques,
- statiques ou oscillants (rayonnements électromagnétiques, optiques...,
- processus d’absorption et d’émission, diffusion, photo-ionisation...
→ Voir aussi la note de rédaction en bas de la page Physiques atomique, moléculaire et nucléaire.