Deux chapitres de la physique constituent le fondement de l’électromagnétisme : l’électrostatique et la magnétostatique.
Rappelons-nous cette expérience simple qui consiste à frotter une règle en plastique avec un chiffon bien sec et approcher des petits bouts de papier buvard. Ceux-ci adhèrent un certain temps à la règle mais finissent par se décrocher. C’était en classe, bien sûr, et il n’était possible de reprendre sauvagement le frottement que lorsque le professeur avait le dos tourné.
Sans le savoir, nous faisions de l’électrisation, cette expérience de gamin nous permettant de percevoir, sans nous poser de question réellement scientifique, le but étant de se montrer le plus original, de l’existence de la force électrostatique.
Coulomb, encore lui ! Nous n’innovions pas, car il est connu, depuis l’Antiquité, que certains matériaux, dont l’ambre, attirent des objets de petite taille après avoir été frottés. La règle a été chargée par frottement mais pas les bouts de papier buvard, d’où cette attraction, assortie de concours en hauteur.
Ambre ou électron en grec. Ainsi naquit le mot électrostatique pour l’étude des forces qu’exercent les charges électriques
entre elles, charges électriques statiques pour l’observateur.